Comme tous le savent, chaque activité pratiquée apporte avec elle son lot de dangers, qu’ils soient moindres comme pour ceux qui font de la course ou qu’ils soient beaucoup plus importants comme pour les parachutistes. En pratiquant son activité favorite, peu importe laquelle, il faut toujours rester vigilant aux incidents possibles et aux conséquences à venir de ces situations malencontreuses.

Bien souvent, ces manœuvres et erreurs techniques sont en lien direct avec l’environnement de la victime ou encore, elles sont en lien avec le niveau d’expertise du sujet.

Pour les plongeurs sous-marins, qui parcourent les étendues aquatiques, les ennuis ne sont jamais très loin!

L’élément dans lequel vous nagez, votre combinaison ainsi que votre panique face aux situations dangereuses vous mettrons en danger, un jour ou l’autre.

Le tout est de savoir anticiper les défaillances possibles mais par-dessus avoir le contrôle de soi afin d’avoir le contrôle de la situation, même si votre cerveau vous cri de remonter au plus vite!

Les barotraumatismes des oreilles

Beaucoup de types d’accidents peuvent survenir lors d’une plongée en solo ou en équipe. Le genre d’accident connu de tous, si vous êtes déjà aller toucher le fond d’une piscine de plus de 2 mètres, est ceux causés aux oreilles.

Plusieurs causes peuvent vous amener à avoir mal au niveau de l’oreille externe ou moyenne (région du tympan) notamment une cagoule largement trop serrée. Autrement, les plongeurs qui osent sauter à l’eau avec un rhume ou qui font souvent des bouchons de cérumen dans l’oreille sont vraiment plus à risque de subir se désagréable mal marin.

Pour le prévenir, c’est très simple! Il vous suffit de ne pas sauter à l’eau lorsque vous êtes malade, d’entretenir à la perfection vos canaux d’oreille et si jamais vous en subissez quand même les conséquences, une tranquille remontée et quelques analgésiques dans les pires cas sauront vous remettre sur pied.

Les accidents dûs à l’environnement

Une fois à l’eau, il vous prend l’envie d’aller explorer ces fonds marins qui s’étendent devant vous et d’aller à la rencontre de toute cette faune aquatique qui se découvre à vous. Faites attention!

Plusieurs organismes ont évolué dans le but de combattre et de survivre à leur très rude environnement. Les piqûres d’oursins sont sans nul doute la blessure la plus connue de tous les plongeurs à travers le globe.

Plusieurs onguents et autres pommades existent pour traiter ses blessures, pour les plus venimeuses ou les plus profondes d’entre elles, il est tout de même très fortement conseillé d’aller chercher l’avis d’un spécialiste dans un hôpital.

Plus importantes, les morsures de murènes et les brûlures de méduse nécessitent, au plus vite, les soins d’un docteur. Pour les murènes, le danger d’infection après morsure est inimaginablement élevé. En ce qui a trait aux méduses, ces attaques font l’effet d’un fer rouge.

Ayant une irradiation très étendue et une intensité démesurée, la seule chose à faire est d’appeler les secours. En mer, nous ne sommes que visiteurs: il faut savoir toucher avec les yeux pour s’éviter de très dommageables blessures et ainsi massacrer son expérience de plongée sous-marine.

L’accident de décompression

Par-dessus tout, il y a une situation qu’aucun plongeur ne veut jamais avoir à faire face. Par erreur ou par manque de jugement, les plongeurs qui en ont fait l’expériences n’en sont pas ressortis sans peur. L’accident de décompression est le démon de la plongée sous-marine.

Lors d’une descente en eau moyennement ou plus profonde, plusieurs échanges gazeux se font entre le corps et l’extérieur. Un changement de pression soudain altérera alors les échanges gazeux des poumons.

L’accident de décompression survient lorsque le corps, qui a préalablement été soumis à une forte pression (compression) remonte à la surface trop vite (décompression). Se forment ainsi dans le sang plusieurs microscopiques bulles d’azote, à la manière des vins Champagnes.

Plusieurs omissions importantes peuvent être à l’origine de ce mal envahissant comme une vitesse de remontée supérieure à 15m/mn (ou 6m/mn dépendamment des paramètres des mélanges gazeux) ou encore un non-respect des tables des profondeurs de plongée.

Peu de moyens existent pour contrer cette maladie des bulles autre que les caissons hyperbares qui servent à rétablir les pressions internes notamment. Mieux vaut s’y préparer afin d’éviter la situation redoutée de tous, vous n’aurez besoin que de relire vos tables, planifier votre plongée efficacement, respecter vos délais de remontée et prendre votre temps!

 Conclusion

Finalement, les plongeurs sous-marins sont des accrocs du danger. Lors d’une descente, peu importe l’endroit où elle est effectuée, le plongeur est face à plusieurs situation comportant un risque pour sa santé et l’intégrité de sa plongée.

Avoir un bon partenaire/équipe est primordial afin de pouvoir réagir rapidement en cas de dangers soudain. Le contrôle du stress et les automatismes acquis face à une telle situation resteront toujours les clés de votre survie. Nous vous recommendons de vous familliarier avec les règles de sécurité en plongée sous-marine avant de plonger.

Même si ce sport est, à mon sens, un des plus beau qu’il nous ait donné de pratiquer en ce monde, sa beauté peut rapidement tourner au mortel, derrière les plus grandes beautés se trouvent souvent les pires dangers!